dimanche 11 janvier 2009

La grosse journée : Jour 15

Je me lève relativement tôt plein de bonne volonté pour cette sortie au Lac Des Castors. J’ai laissé des messages sur Facebook pour que Sylvie me confirme l’heure de rendez-vous mais je n’ai aucune réponse. De plus j’ai entendu Kathey rentrer vers 3h du mat, j’ai de grands doutes quand à capacité à se lever assez tôt pour être à 11h au Mont Royal. Ca ne fait rien, j’attend en écrivant mon blog (dieu que ça me prend du temps cette affaire !).


Finalement tout le monde se lève relativement tard et nous nous donnons rendez vous vers 15h en ville. Remi nous rejoint. Nous partons à pieds du plateau et il y a apparemment une bonne marche avant d’arriver en haut. Le truc c’est que les locations sont jusqu’à 16h et que nous avons à peine 45 minutes pour arriver à temps. Comme le seule moyen c’est d’apporter notre propre luge nous récupérons 2 cartons dans les poubelles avec la ferme conviction que rien ne pourra nous empêcher de glisser. Nous avons un peu la flemme de faire tout le tour de la colline pour rejoindre le bon chemin. Remi essaie un raccourci qui coupe par un peu n’importe quoi. Le chemin est loin d’être balisé et nous traversons des terrains que le pieds de l’homme n’a pas foulé depuis la tempête. Nous nous enfonçons dans la neige jusqu’aux genoux. C’est physique. Nous avons un peu l’impression d’être un commando. Je pris pour ne pas avoir les pieds trempés car je porte seulement mes jolies baskets toutes neuves. En effet la fermeture d’une de mes bottes à eu la bonne idée de me lâcher juste avant cette excursion.


Nous arrivons enfin dans le parc. C’est vraiment chouette, il y a une piste de ski de fond et on se croirait en pleine forêt. Nous ne sommes toujours pas arrivé à destination et le soleil se couche déjà. C’est dans la pénombre que nous arriverons en haut de la piste de glissade. Le vent souffle fort là haut et nous sommes congelé. Heureusement que Kathey à pensé à apport é des sur pantalons de ski. Des que nous les passons nos jambes reprennent vie (ça coupe quand même vraiment bien du vent, hein kathey ?!). Remi est mort de froid ; il descend à pied, directement jusqu’au chalet. Nous montons sur nos cartons. On ne sait pas trop comment s’y prendre. Nous essayons de glisser mais nous sommes tout à fait ridicules. Le carton ne glisse pas du tout sur la poudreuse. Même en y mettant toute la bonne volonté du monde, ça ne marche pas. Kelsang nous rejoint bientôt, nous partons l’attendre au chaud dans le chalet. En fait c’est super man qui débarque. Kelsang à pensé à tout ! il nous rapporte non seulement un grand thé bien chaud et un Mars chacun mais aussi 3 bouées achetées au dollarama. Il y a même une pompe pour éviter d’attraper des boutons à notre bouche quand on la gonfle. Les bouées sont une idée de génie. Une fois réchauffés, nous repartons à l’assaut de la piste de glissade. Ca marche ! Nous dévalons la petite colline chacun notre tour. Nous essayons plusieurs positions. Nus remontons. Nous descendons. Malheureusement il fait de plus en plus froid et les bourrasques nous glace littéralement.


Nous abandonnons deux de nos bouées à des français qui n’avaient pas non plus de matériel de glissade. Sur notre chemin de retour, nous passons par l’observatoire. Il y a une vue imprenable sur Montréal. Nous arrivons enfin en ville.

Nous nous séparons. Je reste avec Kathey. Depuis que nous sommes parties de la maison elle rêve de manger une poutine. Je dois y goûter car ça ne peux plus durer : cela fait 4 fois que je viens au Québec et je n’en ai toujours pas mangé. C’est quand même le plat national.

Je prendrais ma première poutine à la Banquise. Endroit très prisé qui ne désemplie jamais. En effet on peux y manger Une quinzaine de sorte de poutines à toutes heure de la nuit et du jour. Malheureusement il n’y a pas de poutine végétarienne. La sauce est fait avec un fond de volaille. Tant pis maintenant que je suis là…Juste pour ceux qui ne connaissent pas, la poutine se compose de frites, d’une sauce genre BBK et de fromage en grain qui ne fond pas. Ca ne rigole pas au Québec, on connaît les plats qui protègent du froid ! c’est costaud mais sommes toute bon comme des frites avec de la sauce et du fromage.

Ce soir il y a un concert que je n’ai pas envie de rater. Ca se passe au Il Motore. Une nouvelle salle underground qui à une très bonne programmation. J’ai découvert depuis peu The Luyas et justement ils jouent ce soir. La salle se trouve à l’autre bout du monde. Pas d’affiches, pas d’enseigne. En fait il n’y a pas 3 concert mais une dizaine et comble du comble, Julie Doiron joue ce soir ! Moi qui ne l’ai jamais vue, j’ai la larme l’oeil. Chacun des groupes joue 2 ou 3 morceaux. Une de mes plus belles découvertes est Elfin Saddle. c'est complètement improbable, visuellement fort grace à ses membres incongrus. Le mieux et de dresser la liste des groupes et vous pourrez écouter par vous même, tout au moins;

nut brown

elfin saddle

adam & the amethysts

snailhouse

shapes & sizes

miracle fortress

julie doiron

handsome fur

the luyas

Plein les oreilles plein les yeux. Nous avons voulu rester jusqu'au bout, confiante de choper un dernier metro. C'était une erreur de notre part car nous avons couru et nous nous sommes cassé le nez à la station: Fermé.

Un bus? on saute dans celui que nous croyons être le bon. Bizarrement il fait demi tour deux stations plus loin. Nous ressortons.

Au milieux de nul part? oui et il gèle.

Solution? Un saint taxi qui passait par ici.

Nous rentrons tard, exténuées. C'était une belle longue journée.

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