Il y a quelques jours j’ai réservé un truc de touriste sur internet. Je me suis dit : je vais au moins en faire un. Je devais partir ce matin même à Québec et aux chutes de Montmorency, dans un petit bus avec plein de gens que je ne connais pas. Je devais… Ok en fait j’ai pas tout compris tout était en anglais mais surtout écrit entre les lignes. En gros c’était marqué qu’une navette venait prendre les gens à leur hôtel et qu’il fallait donner l’adresse de son hôtel. Que si on n’était pas dans un hôtel il fallait marqué local. J’ai marqué local mais j’ai aussi donné l’adresse de mon lieu de résidence avec la douce certitude qu’une petite navette viendrait me chercher à domicile. Hier soir n’ayant pas de nouvelles du tour opérator, j’ai relu mon billet électronique (que j’avoue n’avoir pas vraiment lu au par avant). Rien n’y était clairement dit. Kathey m’a aidé sur ce coup là et en petit au milieu d’un charabia il était marqué de confirmer sa présence 24h à l’avance ; mince ! Panique, nous téléphone au numéros indiqué avec un mince espoir : Les bureaux son fermés bien sure, il était plus de minuit. Une adresse est bien indiqué mais sans confirmation je ne suis même pas sur d’être prise. Nous essayons de trouver une solution et le temps grappillait petit à petit sur ma nuit. Je me suis découragée. En plus la neige avait commencé à tombé dans la soirée et ne s’arrêtais plus. Kelsang m’avait laissé entendre qu’une tempête de neige s’abattrait cette nuit sur le Québec. Ça ma fait mal au cœur de foutre 35 euros en l’air mais je me suis résignée à rester à la maison pour bosser à la place (et oui je rappel que je suis venue avec un boulot à terminer durant mes vacances).
Donc voilà on est mercredi matin et je n’ai pas eu à me lever à 6h de matin pour partir à Québec et je profite un peu de mon lit douillet. Dehors il neige et c’est déjà un bon dix centimètre de neige qui recouvre la ville. Je déjeune comme tout les matins avec Louis, Kathey et Marcel. Chacun part à ses occupations et moi je reste à la maison pour travailler.
En fin de journée je me risque dehors pour faire qqu petites courses. Ca n’a pas arrêté de tomber de la journée et pour moi petite Parisienne c’est impressionnant. Je n’arrête pas de prendre des photos de tout ce qui est recouvert par la neige. C’est fascinant.
Ce soir y’a du hockey à la télé et l’anniversaire de Gab’ qui s’avère aussi être le voisin de palier. Ce qui est plutôt sympathique c’est que tous les voisins sont a peu près du même âge et son tous devenu amis. Du coup si tu es invité par un ami à manger y’a juste besoin de mettre ses chaussons et d’entrer par la porte à côté de la tienne.
Chacun apporte sont petit plat pour « la fête » (qui veut dire anniversaire) de Gabriel. Nous sommes une bonne dizaine et je fais connaissance des amis de mes amis. Je passe quand même une bonne partie de la soirée à discuter avec Rémi : Un des meilleurs amis de Louis et de Kathey qui s’avère être Français. Je l’avais déjà rencontré à diverses occasions, mais je n’avais jamais vraiment fait connaissance.
Ça commence à manquer de pain pour le fromage et nous décidons de braver la neige pour aller en chercher au super marché le plus proche. Sur place nous achetons des petites cadeaux débiles pour Gab’ : un collier lumineux et une canette de jus congelé.
Rémi prend aussi des ballons. Une fois déballés, nous nous rendons compte que ce sont des ballons à sculpter. Le gens de trucs avec les quels tu fais des chiens en ballons ou …des chiens en ballons. Ça devient rapidement la folie. Tout le monde gonfle à s’en décrocher les joues (pas facile à gonfler ces petites choses). Tout le monde tortille le caoutchouc dans tout les sans. Finalement nous transformons nos œuvres individuelles en une géante sculpte qui trône suspendue au milieu de la cuisine.
Le match et fini et je dois avoué que je n’est pas trop suivie. Je décide de ne pas me coucher trop tard ; demain j’ai rendez-vous avec Sylvie vers 11H pour aller sur le Mont royal faire de la glissade.
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