mercredi 18 mars 2009

Lundi 16 mars : Rando N°2 le retour



Plus qu’un jour de ski. Ce que je préfère ici c’est le grand vide sonore. C’est tellement rare. C’est une vraie richesse. Tout le monde est debout à 8h aujourd’hui. Carole, Rozenn et Rémi veulent aller skier toute la journée. Moi pas, j’ai trop peur pour mes genoux, même si j’ai beaucoup moins mal. Je vais rapporter mes skis et je m’inscrit a une randonnée en raquette mais cette fois ci avec l’Ecole de Ski Français. Le programme dit : « vue sur le Mont Blanc, et sur les sommets du Beaufortin depuis le bois de Pellaz ». On va bien voir ce que ça donne. Je suis donc seule au chalet ce matin. Je vais essayer de faire réparer la raquette et en suite je devrais me rendre aux Saisie par mes propres moyens. Ce n’est pas que c’est super loin mais la route est disons un peu tortueuse et pas du tout faite pour des piétons. Mais hier j’ai vu des gens la remonter à pieds donc ça doit être faisable. Au pire je ferai du stop.













Sur la route tinlin tinlinlinlin. MA route c'est aussi celle au loin sur l'autre versant.


J’entame donc mon ascension confiante. J’ai demandé à un chauffeur de navette combien de temps il fallait pour arriver au Saisie et ça ne devrai pas me prendre plus de 1h30. Je suis parée avec ma musique sur les oreilles. Le nouvel album de Stuck In The Sound sera la B.O de ma petite escapade vers les Saisie. Le soleil tape fort et je n'ai pas de crème solaire.























Hurray! j'ai atteint le haut du col!












Il est beau le Huit à Huit des saisie non?

Je rejoins le groupe qui m'attend depuis 5 minutes et c'est parti! 2h30 de randonnée dans la forêt du Pellaz. Je suis dans un petit groupe de joyeux cinquantenaires et l'ambiance est vraiment bon enfant.


























Nous traversons les pistes pour nous enfoncé à lauré d'un bois. Notre vu sur les Saisie et comme qui dirait saisissante! Ensuite nous passons par un un petit hameau et je me dis que les gens qui habitent ici ont bien de la chance. Bon d'accord il ne faut pas avoir oublié le pain. Mais vivre comme ça au milieu des bois c'est le pied!



Notre itinéraire est quelques peu original car nous passonc pas ce qui doit être sans neige, des jardins et des parking. En fait nous devons même traverser la route pour enfin pouvoir rejoindre la forêt de Pellaz. Les épicéas ont de la barbe et nous traçons nous même le sentier dans la neige. Il reigne un calme royale ici. Seules nos voies raisonnent à nos oreilles. nous nous arretons pour admirer le mont Blanc et autres pics dont j'ai oublié les noms.

























Le chemin se fait de plus en plus raide. Nous traversons le versants à flan de montagne. Pas évident mais la vue est incroyable et donne face au Beaufortain.




Le reste de la randonnée est assez raide et sportive! Comme tout à une fin nous rejoignons la navette qui nous ramènera au "centre ville".
La soirée se déroule dans le fromage et la bonne humeur. Demain nous partons et il faudra se lever tôt pour rendre le matériel et faire nos sacs.

mardi 17 mars 2009

Dimanche 15 : moment de solitude




































Bizarrement j’ai bien bien dormi, longtemps, longtemps… la matinée se passe en douceur. Déjeuner, discussion au tour du jeu vidéo, résumé de Lost. Bref on ne fait pas grand-chose en attendant que tout le monde soir prêt pour aller voir la fabrique de beau fort. J’ai décidé d’arrêter le ski, mais genoux me font trop souffrir. Je prévois de me faire une rando en raquettes, seule.
Carole, Rozenn et Remi partent sur les pistes.

Les amis de Carole qui partent déjà aujourd'hui, en fin d'après midi, ont décidés de se la jouer farniente en cette belle journée. Ils m’emmènent au saisies ou se situe le point de départ d’un parcours de raquette que j’ai choisi : 2h30 de parcours au milieu du domaine Norvégien qui se trouve aussi être une réserve naturelle.















































J’ai enfin fait mon expérience « In to the wild ». C’est tellement paisible là haut ! la neige a été à peine touchée par l’homme et si on se suit pas les petits chemins balisés on peut s’enliser d’au moins un mettre.



















L’envie est grande de se jeter dans ces gros coussins cotonneux, mais imaginer la difficulté à s’en extirper me suffit pour abandonner cette idée. Malheureusement, une envie d’aller aux toilettes vient gâcher le tableau. Il me teste 2h de randonnée à faire et hors de question pour moi d’aller investir un tronc d’arbre déjà ils sont ensevelis sur plus d’un mettre, mon camouflage n’est pas au point et si quelqu’un passe, je ne m’en remettrais pas. Je prends quand même le temps de faire quelques photos mais je ne me sens vraiment pas bien.

Le soleil commence à décliner et j’ai l’impression de tournée en rond. En effet je tourne en rond mais c’est normal c’est une boucle. Le retour me semble en plus finir. La cerise sur le pompon, un pivot se devise sur ma raquette de gauche, ce qui fait qu’elle sort continuellement de ses gonds et se positionne de travers. Quand j’atteins enfin la piste pour randonneur pédestres, il n’y a plus âme qui vive à 1 km à la ronde (à part un homme qui joue avec ses chiens). Carole m’appelle et me propose de venir me chercher en voiture, ce que je ne refuse pas. J’oublie que j’ai une vessie et je prie pour trouver des toilettes près de ce qui fut mon point de départ. Je passe les détails mais béni l’inventeur des toilettes publique a nettoyage automatique. Après ce grand moment de solitude je me sens revenir à la vie. La troupe vient me chercher et nous rentrons au chalet. Je me demande si il pourrait m’arriver de faire des choses et que TOUT se passe bien ; Je n’en suis pas si sur.


Ce soir nous mangeons « normalement » : Pas de plat savoyard à base de fromage et de fromage.
Nous regardons Dance Machine en DVD, certes avec de jolis passages de danse mais avec la fin la plus absurde qu’il m’ai été permis de voir !

samedi 14 : Le ski ça fait mal


Le beau chalet de Carole



Ma vue au petit matin

Avez-vous déjà eu des cloques sur les chevilles ? Non ?! Et bien moi j’ai découvert ce petit plaisir savoyard en cette belle journée de mars.


La tenue bleue que je n'est pas portée.


On va cherché nos skis!

Repas sur le balcon.

Deux amis de Carole nous on rejoint pour le diner et nous avons directement filé sur les pistes (qui se trouve derrière le chalet. Mais quand je dis derrière c’est VRAIMENT derrière).
Au début, bien que mes pieds soient un peu compressés tout va bien. P’tit tire fesses, télésièges petites piste pépère pour que je me remette dans le bain. Je profite du paysage.


























Il fait délicieusement beau, peu de monde sur les pistes. Là haut on entend le silence et les oiseaux. Par contre au bout d’une demie heure je commence a avoir une sacré mal de pieds, genre plus de sang, des fournies : très désagréable mais bon je continue a dévaler les pentes tant bien que mal. On fait de la bleue, on fait de la rouge et je me sens de plus en plus a l’aise, par contre la douleur dans mes bottes deviens insoutenable (et je mesure mes mots). Je suis obligée de laisser mes attaches ouvertes ça commence à bruler. 2h plus tard c’est l’horreur. Mes genoux sont trop sollicités, mes pieds sont engourdis et me brulent à la fois. Je commence à avoir des crampes dans les cuisses. La fatigue se fait sentir.
La dernière demie est un vrai calvaire. Je tien comme je peux. Je suis à la traine car je m’arrête tout le temps. On me dit que c’est la dernière ligne droite. Je veux juste que ça s’arrête !














J’arrive sur les fesses, les skis dans les bras au chalet. Ta ta ! Grand roulement de tambour j’enlève mes chaussures. Résultat je me suis lacérée les cheville avec mon jean’s mouillé et froissé dans ma botte. J’ai des cloques partout mais heureusement mes doigts de pieds sont sein et sauf ils leur fallait juste un peu de sang…










Ici vous devez retrouver David Douillet!

Pour changer un on fait une raclette en soirée (ouhai j’aime les repas équilibré). Je conseil à tous de découvrir la raclette fumée !! Un vrai régale. Une ballade aux saisies, un jeu de société fort divertissant et extinction tard dans la nuit.

















Bonus:

Vendredi 13 mars : Celles qui partaient au SKI


Levé difficile vu la soirée de la veille ! En effet couchée à 3h30 du matin pour cause de discussion et de buvage de breuvages tard, très tard avec mon cher ami Frank.
7h tapante je sors de mon lit comme une tortue qui tend le cou pour aller chercher sa feuille.
Je m’égare je suis très mal organisée….j’aime partir mais je ne sais vraiment pas préparer les départs.
J’ai rendez vous avec Carole à 9h à gare d’Austerlitz. Neuf heures moins 10 je sors de chez moi, ma maison sur le dos. Quand je serai riche, je prendrai des taxis et j’arrêterai de me casser le dos avec mes sacs qui sont inéluctablement trop nombreux. C’est avec une demie heure de retard que j’arrive au rendez vous : Encore pardons. Le rendez vous suivant est à Juvisy ou nous prendrons la route avec Rozenn et Rémi. Aujourd’hui je vais faire quelque chose que je n’ai pas fais depuis 15 ans : je pars au ski !




Il y a un mois de ça, Carole avec qui je travail a proposé a qui voulait, de venir passer quelques jours en Savoie dans le chalet de sa grand-mère. J’ai répondu présent a l’appel ! La neige du Québec me manquait déjà.
Et me voilà maintenant sur la banquette d’une Clio, blindée à bloc, filant a travers la France en direction des Alpes. Ayant très peu dormi j’essaie de me requinquée pendant le trajet, et j’ai une bonne excuse pour passer mon tour de conduite : je n’ai toujours pas mon permis (auquel je suis inscrite depuis plus de 2 ans).
La route se passe bon enfant mais nus avons perdu pas mal de temps. Du coup quand on arrive sur le route qui mène au village il fait déjà nuit et malheureusement (au heureusement) nous ne jouissons pas de la vue sur la vallée (et le ravin).





Pour nous mettre dans l’ambiance sans plus attendre, à notre arrivée, les parents de Carole nous ont préparé une fondue savoyarde vrai de vrai ! trooooop bon mais là c’est de ma propre main que je fais retentir le glas du régime. Pour rattraper ça demain il faut que je ski jusqu’à ce que mort de mes bourrelets s’en suive. Repus de fromage et de pain nous terminons le repas par un petit tour de France des digestifs : Des alcools maisons, des alcools de réputation, tisane alcoolisée.




Notre chambre et une sorte de petit dortoir rempli de lits superposés. Je prends le lit du haut ! Petit relent de colonie de vacances. Demain il faut se lever tôt pour aller chercher le matériel.
Extinction du lustre en bout d’arbre.